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    Faust

    Opéra-vidéo

    D’après La Damnation de Faust de Berlioz
    Création originale de Jacques Perconte et Othman Louati

     

     

    15.12.17 I CDA, Enghien-les-Bains

    21.02.18 à la Comédie de Picardie

    15.03.18 au Théâtre Impérial de Compiègne

    15 & 16.11.18 à l'Opéra de Rouen Normandie

    25.01.19 au Phénix, Scène Nationale de Valenciennes

    28.03.19 à l'Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry

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    La scène est étendue, comme un miroir, sur l’écran suspendu, brillante comme jamais. Une forme apparaît puis, lentement, se sublime en un tableau abstrait : ici, les traits et les couleurs dessinent le monde instable où le héros s’est perdu en voulant tout savoir de lui-même puis en abandonnant toute ambition de savoir. « Tout homme qui marche peut s’égarer », rappelle Goethe. Né de la rencontre de Jacques Perconte, figure internationale des arts visuels, avec Miroirs Étendus, compagnie d’opéra d’aujourd’hui, Faust est une recréation de La Damnation de Faust dans une version pour trois chanteurs, dix musiciens sonorisés et électronique écrite par le jeune compositeur Othman Louati. Ni oratorio, ni opéra, l’œuvre de Berlioz ouvre une brèche dans l’espace-temps vers ce que Théophile Gautier a qualifié, à sa création, de « scène idéale où la fantaisie du poëte règne en maîtresse ». Le poète : Jacques Perconte. Faust est ici l’image de l’homme contemporain : ne croyant plus au vide, il fuit ce qui le rappelle à lui. N’y aurait t-il pas, quelque force sur terre capable de redonner du sens à la vie ? Le plaisir n’offre t-il pas au moins l’illusion du plein quand l’amour fait défaut ? Peut-on encore voir la lumière quand – à l’heure de l’hyper-soleil – la clarté salutaire a tout inondé ? C’est juste le quotidien d’une femme ou d’un homme d’aujourd’hui : quelle raison de vivre ? Jacques Perconte, en alchimiste du numérique, pousse Faust sur le chemin vers une saturation, certes irréelle, mais terriblement opérante, par l’émotion. Un opéra-vidéo immersif interprété par les musiciens de Miroirs Étendus sous la direction de Fiona Monbet.

     

    avec Albane Carrère / Marion Lebègue (Marguerite), Paul Gaugler / Jérôme Billy (Faust), Romain Dayez / Jean-Christophe Lanièce / Florent Baffi (Méphistophélès)

     

    Mise en scène et vidéo, Jacques Perconte
    Musique, Othman Louati
    Direction musicale, Fiona Monbet et Romain Louveau

    Mise en espace, Antoine Thiollier
    Sonorisation, Baptiste Chouquet et Michael Tainturier
    Lumières, Philippe Gladieux et Nolwenn Delcamp-Risse
    Ensemble Miroirs Étendus, avec Hélène Maréchaux, Samuel Bricault / Mathilde Caldérini / Maxime Giraud / Sarah Van Der Vlist, Antoine Cambruzzi, Sylvain Devaux / Anne-Marie Gay, Pauline Lazayres / Pascal Schumpp / Aurélie Martin, Romain Louveau, Othman Louati, Julia Macarez, Fiona Monbet, Michèle Pierre, Manon Souchard / Loïc Denis / Jeanne Maugrenier

    Production : Miroirs Étendus
    Coproduction : Opéra de Rouen Normandie, Centre des Arts Enghien-les-Bains, Le Cube / Centre de création numérique d’Issy-les-Moulineaux, Le Phénix / Scène nationale de Valenciennes
    Soutiens : Opéra de Lille, Théâtre Impérial de Compiègne, Fondation Orange, Comédie de Picardie / Scène conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région, Orchestre de Picardie, La Brèche Festival Aix-les-Bains – Chambéry, Cité de la Voix Vézelay, DRAC Hauts-de-France, Conseil régional Hauts-de-France, Adami, Spedidam, Géra Architectes
     

    >Vers le site de Jacques Perconte

     

     

    [Revue de presse - Jacques Perconte]

    Noémie LUCIANI, « Impression, pixel levant » in Le Monde, 10 octobre 2015 :

     

    Cyril BEGHIN, « Hypersoleils » in Les Cahiers du Cinéma 05 juillet 2016 :

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